MATARIKI

Cette statue est faite avec du bois de Cèdre...

 

Materia prima

Le jet sur papier

Ebauche A terme

materia prima

jet sur papier

ébauche à terme
Epée flamboyante

Subaru = Matariki

Le Regard

Triple Tau
épée flamboyante subaru soit l'amas des Pléïades son regard Triple Tau de la Sainte Arche royale de Jérusalem

 

Explications sur le ciel Pascuan:

 

A Rapa Nui, la connaissance scientifique de la progression des saisons était accompagnée de rites et de cérémonies, présidés par le ariki, pour ouvrir les plantations et les récoltes. La connaissance, le domaine réservé aux experts, assurait le prestige de l'aristocratie. Un calendrier de douze mois était déterminé par les cycles de la lune (mahina), commençant à chaque nouvelle lune (ohiro). L'année commençait à l'apparition des Pléiades (Matariki) suivant le solstice d'hiver. Durant la dernière période de la préhistoire de Rapa Nui, chaque année prenait le nom du tangata manu victorieux (l'homme-oiseau). Les phases de la lune et plus particulièrement la nouvelle lune (ohiro) et la pleine lune (omotohi) revêtaient une grande importance pour déterminer la bonne époque pour pêcher, pour planter et pour les festivals et les cérémonies.

 

La tradition parle de l'importance du soleil (ra'a), de la lune (mahina), de certaines planètes (Matamea = Mars) ou étoiles (Tautoru = la ceinture d'Orion, Matariki = Pléiades ; Te Pou = Sirius ; Nga Vaka = Alpha et Béta du centaure ; Rei A Tanga = Antarès ; Hetu'u Ahi Ahi = Vénus, l'étoile du matin) ; comme de l'existence d'écoles spécialisées et d'observatoires (ana u'i hetu'u, à côté de Tahai). On a également fait cas de nombreux pétroglyphes aux motifs astronomiques (Papa U'i Hetu'u à Poike et Papa Mahina, à côté du ahu Ra'ai) et, enfin, de l'usage possible de tours (tupa) d'observation astronomique.

 

Néanmoins, la plus éclatante des évidences est donnée par les ahu eux-mêmes, certains d'entre eux étant orientés pour marquer les solstices et les équinoxes. En accord avec l'astronomie moderne, à la fin du premier millénaire après J.C., la période durant laquelle la culture mégalithique commença sérieusement son expansion (la phase dite Ahu Moai), les îliens purent être les témoins d'un nombre extraordinaire d'éclipses solaires (he kai i te ra'a) et de comètes (hetu'u ave). Il existe, à ce sujet, de nombreux sites aux noms évocateurs de la chose astronomique.

 

Le plus remarquable des monuments astronomiques est sans doute le ahu Huri A Urenga, qui fait face au soleil à son lever au solstice d'hiver. La ligne pointant le lever solsticial d'hiver se dirige également vers le sommet du Poike et les études précédentes ont montré que les axes astronomiques du site pointent également les différents sommets environnants (par exemple, vers Maunga Mataenga,  A Vinapu, l'ahu Vinapu II marque le solstice d'été et l'ahu Tahiri les équinoxes. L'ahu Ra'ai et les immenses moai deTangariki sont également des marqueurs solsticiaux de l'été. Depuis Orongo, le solstice d'hiver peut être observé exactement en ligne droite avec le pic du Poike d'où le dieu Katiki est censé apparaître, ce qui donne à ce site une connotation particulièrement propice au lieu d'élection de la cérémonie de l'homme-oiseau (tangata manu). (+ de détails http://ciel.polynesien.free.fr/rub3_actualite/conf_novembre.htm )

 

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